Une méduse boulangère est un lamellibranche aimable et de surcroît d'une élégance distinguée.
Rien à voir avec toutes les autres sales bestioles qui traînent dans le bouillon.
mardi 28 septembre 2010
vendredi 17 septembre 2010
La Bd m'a permis entre autre chose de revenir à mes amours premières, à savoir le dessin. Et qui dit dessin dit trait. Le trait pour lui même où le sujet, même s'il garde de son importance, est plus un support qu'une fin en soi. A travers ces dessins c'est une recherche de rythmique sur deux axes principaux (et très larges) : organique et minéral. Sortir de la BD ou du personnage c'est aller chercher un vocabulaire de formes plus riche, moins défini au départ. Ou que dessinant un rocher, ce ne soit pas du rocher dont il soit question mais de la répartition des lignes propres à la structure cristalline qui le compose. Ce qui ne m'empêchera pas de continuer aussi dans le personnage, par exemple féminin puis qu'il ne parle pas de corps féminin mais d'une certaine forme de sensualité. Les plantes sont sensuelles, les rochers sont sensuels, les corps ou va savoir quoi. L'espace entre les choses est sensuel.
Voila, suite et fin pour le moment de ce qui au départ était un exercice plus qu'un désir farouche de raconter une histoire de bout en bout. Et j'avoue que je suis content d'être arrivé jusque là, d'avoir lutté contre ma tendance à me disperser à tout bout de champ. Ça m'a amené à autre chose qui me convient mieux pour l'instant et qui est plus en adéquation avec mon organisation professionnelle. Je vous posterai la suite de mes promenades à la plume et au pinceau prochainement.