



Les choses avancent, lentement mais elles avancent.
Les cours occupent toujours une grosse part de mon emploi du temps, mais je vais arrêter de dire ça à chaque fois, vu que ça va durer toute l'année.
D'ailleurs ils se passent plutôt bien. Voila.
Ça crobarde toujours sur des bouts de feuilles, une des manières les plus libres et par certains aspects, les moins exigeantes de créer.
Ce sont ces crobards que je vous joints.
Sinon, dans le registre des coups de pieds au cul, j'ai réussi à produire les deux premières planches de ma BD. Pourquoi ne les mettais-je pas en ligne ?
Parce que le mur n'est pas encore franchi. C'est bien de commencer, mais ça j'en ai l'habitude. De savoir poursuivre, par contre...
Il me faudra donc passer le cap de 10 planches pour symboliquement m'extirper de la velléité facile. Patience là encore car je me suis trouvé bloqué à la fin de ma deuxième planche.
Dans cette improvisation, que vais-je faire survenir qui ne soit ni trop sensé ni trop gratuit ?
Oh, des trucs bien lourds, j'en ai trouvé. Trop pour que ça ne m'inquiète pas.
Il m'a fallu relire quelques histoires de Philémon et acheter une bouteille de rhum (59 degrés) pour éviter les symboles grotesques dont la teneur philo-sociologique le disputait à un enfant mort né de Gala et de Libération.
Je me suis donné comme discipline deux planches par semaines en noir et blanc.
Je suis déjà à la bourre, mais j'ai bon espoir que cette semaine de vacance va me permettre de récupérer mon retard.