Une méduse boulangère est un lamellibranche aimable et de surcroît d'une élégance distinguée.
Rien à voir avec toutes les autres sales bestioles qui traînent dans le bouillon.
Sinon, question technique, et par rapport aux autres dessins publiés récemment ici, il s'agit de mine de plomb parfois diluée à l'acétone. L'acétone embarque bien le pigment, sèche extrêmement vite et ne fait absolument pas gondoler le papier. Par contre, de nature très volatile elle est très toxique. A pratiquer dans un local aéré...
Des dessins qui ont maintenant entre douze et treize ans. Je les ressort parce que les ai découvert à nouveau et que je les trouve assez d'actualité. Il faut parfois savoir se replier et s'entasser sur soi même, par strates, c'est comme ça qu'on fait les meilleures pâtes feuilletées.
La méduse boulangère... dans le fond on n'en a pas vu grand chose jusqu'à présent. La voila de dos qui se ballade. Sinon, quand elle ne se ballade pas, elle nonchale.
Celle là est venue par hasard, je pensais à un gros chien qui tenait une fille dans ses bras, et de fil en aiguille... Quant au titre, c'est de mémoire issu d'un titre de Blurt dont le saxophoniste fou avait une imagination des plus étranges. Plume, et pinceau, le couple idéal.
Ca y est, l'image s'est fixée, j'ai pu la poser sur papier. Dernière proposition pour le thème d'expo de CFSL. Enfin, je crois. Je garderai peut-être cette direction pour d'autres encres.